Organisation du PLE: utilisateurs et blogs

Dans la veille que j'effectue sur l'enseignement des langues, il est évident que twitter tient une place importante de mon dispositif. J'y suis de nombreux utilisateurs qui traitent de sujets qui me tiennent à cœur : l'enseignement des langues en particulier.

Voici quelques comptes intéressants :

• Café pédagogique
• Cahiers pédagogiques
• Thot Cursus
• PédagoForm
• Emilangues
• Skolanet
• Le point du FLE
• LabLangues
• FrancParler

Au niveau des blogs que je suis, pour n'en citer que quelqu'uns en plus des blogs des utilisateurs twitter cités plus haut:

• Le blog de Christian Puren
• Le blog de Boudreault
• Le cite CanalU

Il y en aurait pleins à citer... c'est juste un début.

Il y a des utilisateurs et cites bascophones aussi, mais je ne les ai pas listés aujourd'hui, ce sera pour une prochaine fois.  

Début d'organisation du PLE : les outils

J'ai passé en revue ce que j’appellerai mon dispositif d'information et de veille, c'est à dire les outils que j'utilise déjà, les blogs et utilisateurs du web qui me paraissent intéressants et que je suis depuis quelques temps déjà.
Je vais commencer par les outils et les fonctions que leur donne. Au risque de me répéter un peu, mais ça m'aide

Au fil du temps j'ai ouvert des comptes un peu partout, un peu pour les essayer, un peu parce que j'y ai vu, du moins pour certains, un intérêt :

• Facebook : plutôt pour rester en contact avec des connaissances proches, utilisation personnelle avec niveau de confidentialité haut 
• Twitter : utilisation plus publique et professionnelle dira-t-on, avec un niveau de confidentialité nul. Les tags que j'y suis sont surtout ceux relatifs à l'#enseignement, les #langues, les #tice et les langues minoritaires et parfois quelques tags ponctuels (par rapport à un événement par exemple). Les personnes que j'y suis sont parfois en rapport avec ses sujets. 
• Google Reader : gestion des flux RSS des blogs intéressants et partage. 
• Delicious : archivage et classement des articles intéréssants. 
• Diigo : archivage et classement des articles intéréssants mais aussi fonction de mise en favori (pour les lire plus tard que ce soit en ligne ou hors ligne) 
• Picasa : partage de photos. Utilisation privée 
• Flickr : partage de photos. Utilisation privée 
• Youtube : partage de vidéos, utilisation publique et pro) 
• Blogger : publication de réflexions. 
• WordPress : publication de réflexions. 
• Skype : communication en groupe et synchrone. 
• Scoop.it : mise en valeur et diffusion d'articles, dans le cadre professionnel à un groupe de personnes. 
• Pearltrees : Collecte d'infos. Je n'ai pas beaucoup utilisé cet outil, il ne me plaît pas beaucoup. 
• Storify : mise en valeur et diffusion d'articles, de façon très personnalisée. 
• … plus quelques uns que j'ai du oublier... mais l'essentiel y est. 

Les fonctions que je leur attribuent ne sont pas forcément toujours dissociables et peuvent être multiples pour certains outils, … et j'avoue parfois pas très claires pour d'autres. Mais pour résumer : 

• Une fonction de veille, de collecte de l'info : Twitter, Facebook, Reader notamment 
• Une fonction de classeur : mes documents et sources sont organisés par mots clés : Diigo, Delicious, Scoop.it, Reader
• Une fonction d'archivage : il est possible de les retrouver au moment voulu. Diigo, Delicious 
• Une fonction de diffusion et de partage : Facebook, Twitter, Blogger 
• Une fonction de publication : Blogger et WordPress 
• Une fonction de communication et d'échanges légers : Twitter, Facebook, les blogs, Skype, … Bref tous les outils ;)

Réflexions sur mes apprentissages

La semaine 3 du mooc a été pour moi l'occasion de me pencher sur mes apprentissages, sur les modalités en particulier.

J'aimerai juste archiver mes impressions du moment ici, sur le blog, afin éventuellement d'y revenir plus tard et refaire le point. Pour ca, simplement je vais reprendre le cheminement proposé.



1- L'apprentissage informel

• Aujourd'hui, est-ce que vous avez appris quelque chose ? 
• Si oui, quoi ? 
• Si non, quand avez-vous appris quelque chose pour la dernière fois ? 
• Comme est-ce que vous savez que vous avez appris telle ou telle chose ? 
• Que devez-vous faire pour retenir ce que vous avez appris, puis l'utiliser ? 
• Comment apprenez-vous le plus : "par hasard'", au fil des jours et sans vraiment avoir l'intention d'apprendre, ou "volontairement", lorsque vous cherchez de l'information, des contenus, des témoignages... sur un sujet précis ? 
• Avez-vous une passion, un sujet que vous adorez ? 
• Pourquoi et comment en savez-vous plus sur ce sujet que sur les autres ? 

L'apprentissage informel est certainement la partie la plus importante de mes apprentissages. Les sujets peuvent être différents mais ont tous un lien avec l'enseignement, les langues, les mouvements sociaux. Les moyens, les ressources sont notamment ceux que m'offre le net et les réseaux sociaux, mais les pairs et les collègues, les gens que je peux croiser sont une source d'apprentissage aussi tant par les échanges que je peux avoir avec eux que par le partage d'expérience. Il y a de ce côté là des personnes en particulier que je cotoient tous les jours et sont de vraies personnes ressources par leurs parcours personnels et leur niveau de culture/ connaissance.

Il m'arrive très souvent d'apprendre par sérendipité au gré des lectures, ce qui peut parfois me donner l'impression d'aller et venir dans vrai but mais qui est au bout du compte un réél apprentissage qui permet certainement d'apprendre et d'intégrer à doses homéopathiques, sur des durées plus ou moins longues qui me permettent un certain décantage.

Il m'arrive également notamment sur un sujet précis (qui m'intéresse sur le moment ou pour des besoins ponctuels, par exemple professionnels) d'effectuer des recherches dans le buts d'apprendre : recherches d'informations ou contact direct avec des personnes ressources.

Mais au bout du compte, est-ce que j'apprends tous les jours ? Oui, non et presque.

Je suis en contact avec des informations nouvelles tous les jours (celles que je cherche et celles qui me parviennent pas de manière 'fortuite' bien que quelque part recherchées) par contre, je ne sais pas si je les apprends, car pour moi les notions sont apprises, lorsqu'elles ont été intégrées sur des schémas plus anciens ou plus larges et surtout lorsque ces informations ont conduit à un changement de mes pratiques, lorsqu'elles me font faire les choses différemment : en un mot lorsqu'elles sont intégrées en tant que connaissances ET qu'elles sont mises en pratique.
Bien que le mot stratégie soit un peu poussé, je dois dire que mon apprentissage informel est quelque chose qui est recherché, provoqué, à défaut d'être maîtrisé. En effet, s'il y a des sujets sur lesquels j'en sais un peu plus que sur les autres (et je n'utiliserai pas non plus le mot spécialiste, je ne le suis pas) c'est parce que j'ai des contacts et des occasions d 'échanger des infos qui sont très importantes : le net, les réseaux, les relations socio-professionnels, les évènements organisés autour de sujets particuliers (conférences, colloques, événement culturels, …), mes lectures, etc.


2- L'apprentissage formel

• Etiez-vous un "bon élève" ou un étudiant brillant ? 
• Vous souvenez-vous de la matière, du cours... que vous aimiez le plus, lorsque vous étiez élève ou étudiant ? 
• Qu'est-ce qui fait que vous préfériez cette matière ou ce cours aux autres ? 
• Avez-vous l'impression d'en avoir appris assez, lorsque vous étiez à l'école ou à l'université, sur cette matière ? 
• Etes-vous devenu un "spécialiste" de cette matière que vous aimiez tant (au niveau professionnel ou tout simplement à titre privé) ? 
• Après être sorti du système scolaire ou universitaire, avez-vous continué à développer vos connaissances sur cette matière ? 

Au niveau des apprentissages formels, il est vrai que mes études universitaires sont un choix par goût. Après une brève inscription dans une école préparatoire et des études scientifiques, j'ai préféré me réorienter vers ce qui me plaisait vraiment, des études littéraires et de langues.
Depuis, j'ai gardé un certain goût pour les formations dans un cadre formel, j'aime bien faire des cessions brèves autour de thèmes liés de prés ou de loin avec mes activités professionnelles. Ce que j'y apprécie est la possibilité de traiter d'un sujet durant un temps imparti mais aussi de croiser des gens et des formateurs.
Je ne cesse depuis la fin de mes études de découvrir des sujets nouveaux ou d'approfondir ceux que je connais déjà.

Pour finir ce que l'on peut dire de mon type d'apprentissage est qu'il est plutôt communicatif. Pour ce qui est des stratégies, certaines me conviennent plus particulièrement : beaucoup de questionnement, de répétition et de reformulation, de réflexion y compris à haute voix, visualisation, discussion mais aussi beaucoup de lectures et réappropriations, schématisation...

Problématique de la langue

Ma participation au mooc itypa m'a mise devant une problématique qui n'est pas nouvelle pour moi mais qui à présent commence à soulever beaucoup de questions. C'est la question de la langue. Ce n'est pas vraiment un problème mais un paramètre à gérer et qui me tient à cœur. Je vais essayer de l'expliquer. 

Je suis bascophone, mon travail et mes activités professionnelles se font dans cette langue, la plupart de mes relations professionnelles et personnelles sont des personnes qui parlent basque. Une grande partie de ma formation, universitaire et professionnelle, s'est faite en basque.

Au delà de tout cela, mes convictions et mes engagements personnels font que je désire continuer ainsi. Il me paraît en effet capital de produire, diffuser et échanger dans cette langue, il est important que l'information soit aussi présente dans les langues minoritaires surtout si l'on veut qu'elles puissent survivre.
Or, au jour d'aujourd'hui, la majeure partie de la documentation à laquelle j'ai accès n'est pas dans cette langue. Il y a bien de nombreux articles, blogs, etc... qui sont en basque, au fil du temps et grâce à l'investissement de nombreuses personnes, il y a de plus en plus de ressources sur le web dans cette langue et elle est par ailleurs d'une grande qualité. Mais si on compare la quantité de ressources en français et celle en basque, la différence est énorme. On peut donc dire que mes ressources sont dans plusieurs langues : basque, français, anglais, espagnol... Si on se penche sur les réseaux sociaux, c'est pareil. Il y a sur mes listes des personnes qui communiquent dans plusieurs langues. Sauf que le premier 'hic' se présente par exemple lorsque je produits quelque chose ou que je le diffuse. Prenons l'exemple de Twitter. J'y ai créé un second compte, sur lequel je communique en francais. Au départ je l'ai fait d'instinct, parce que je ne me voyais pas diffuser des commentaires et des liens dans toutes les langues à une macro-communauté, pour la simple raison que les gens qui me suivent pouvaient vite se sentir noyés d'infos qu'ils ne peuvent pas comprendre et ainsi arrêter de me suivre. Par contre, il n'est difficile pour moi d'avoir une timeline qui traite de tous les sujets dans toutes les langues... 
Bref c'est une situation assez particulière mais qui n'est finalement pas problématique du tout mais peut prête quand même à réflexion. Jusqu'à présent j'ai reçu l'info dans plusieurs langues mais j'ai par contre rédigé et participé plus particulièrement en basque. Je pense continuer pareil, mais j'ai à présent pour objectif de développer ce que j'ai déjà (des ressources, des communautés, des relations...) à d'autres langues et d'autres publics, pour commencer dans le cadre du mooc, puis j'espère plus largement et sur le long terme au gré des rencontres que je ferai. 

Je vais continuer à rediffuser l'info dans la langue dans laquelle elle me parvient, que je participerai sur le web sans aucun problème par rapport à la langue dans laquelle je m'exprime. Mais il me paraît important dans la diffusion (notamment lorsqu'elle émane de mes réflexions) de la diffuser en langue basque. Il est évident pour moi que mes ressources seront dans toutes les langues que je suis capable de comprendre, par contre, si je produis une ressource, je préfèrerai de loin la produire dans ma langue, surtout si on considère qu'elle peut être une ressource de formation pour un autre locuteur qui estimera certainement de trouver des informations dans sa langue (par exemple si l'on en venait à organiser un mooc en basque ! ;) ) et il faudrait donc éventuellement pour cela traduire des ressources existantes.

En un mot une problématique qui n'en est pas une mais dont il faut tenir compte. Je ne sais pas si d'autres participants du mooc sont dans le même cas que moi, si des gens ici sont bretons, occitans ou alsaciens et dans quelles langues ils effectuent leurs veilles et leurs publications. Mais il me semble important de développer, adapter, traduire, diffuser les ressources sur la toile dans toutes ces langues minoritaires, sur tous les sujets et sous toutes les formes. 

Sujets et objectifs de mon PLE

Il est évident dans mon cas que je dois définir quelles sont mes attentes d'un PLE par rapport à mon activité. Je ne les ai jusqu 'à présent jamais exprimées de facon claire. Je vais donc m'y essayer.

Les sujets que je souhaite traiter dans mon PLE sur internet et par les moyens traditionnels sont :

• L'enseignement des langues (aux adultes en particuliers) : méthodologies, pratiques et expériences.
• L'utilisation des TICE dans l'enseignement des langues en particulier.
• L'actualité des langues minoritaires.
• La formation des adultes.
• L'ingénierie de formation, former des formateurs.

Comme ça fait beaucoup, disons que je vais me centrer sur les trois premiers.

Les objectifs que je me fixe sont les suivants :

• Mettre en place un système de veille efficace.
• Apprendre, réapprendre, mettre mes connaissances à jour.
• Recueillir des infos et des ressources sur les méthodologies d'apprentissage, les méthodes utilisées et les pratiques des enseignants.
• Avoir des ressources suffisantes d'avance pour simplifier mes éventuelles recherches (sur un sujet précis, à un moment donné).
• Analyser. Confronter mes idées, mes a priori,mes expériences à celles des autres.
• Archiver et organiser les ressources pertinentes de manière efficace (et de façon à pouvoir les partager)
• Diffuser les données de veille et de recherche de façon compartimentée (publics différents : collègues, élèves, public...)
• Mettre en ligne le récit de mes propres réflexions et expériences.

La aussi, ça fait un peu beaucoup. Mais pour le moment je le laisse tel quel, même si il  va falloir à court terme définir des priorités ou procéder par étapes, ou bien à long terme la compléter, préciser, je laisse la liste comme ça aujourd'hui.

Tous vos commentaires sont bien sûr les bienvenus !!

Ressenti sur/de la dimension sociale

Durant les trois dernières semaines, depuis que le mooc a commencé, je suis passée par différents ressentis et l'un d'eux en particulier tend à émerger. Je vais essayer de le formuler, parce que même s'il est plus 'méta' que lié à mon PLE, il me semble intéressant.

Dans le milieu de l'enseignement et de la formation, on entend souvent parler de la dimension sociale de l'apprentissage, avec raison mais souvent sans mesurer toute la portée des propos et surtout sans toujours savoir comment cela peut se mettre en pratique, comment cela prend forme. Dans le mooc particulièrement, il me semble social dans le sens où l'apprentissage, l'acquisition de connaissances et d'aptitudes se fait en contact avec les autres mais aussi dans le sens où les acquisitions se font dans une perspective de compétence et surtout d'agir social : acquérir des savoirs, des savoir-faire afin de vivre et d'interagir avec d'autres et dans des réalisations sociales.

Ces notions me semble vraiment claires dans le cadre du mooc. D'une part, on apprend avec les autres, on échange des contenus, des outils et des méthodes de travail. Mais d'autre part, on échange et acquiert tout cela en vue d'un projet personnel avec une dimension collective : ici la mise en place d'un PLE mais chacun ayant un point de vue, un point de départ, des objectifs et des sujets propres, bref avec des points de départ et des buts totalement hétérogènes.

Et ça, je pense qu'il faut le vivre pour s'en rendre vraiment compte.

Semaine 2: le grand bazar

Cette semaine j'ai eu un peu de mal à me centrer sur le mooc, beaucoup de choses à faire, mais aussi l'air de rien parce que lire les articles, y réfléchir, se centrer sur une question et répondre aux différents messages ca prend du temps !!

Beaucoup de lectures, de contenus et réflexions de toutes sortes, quelques contacts et surtout beaucoup d'outils, même trop. Bref, une semaine dense mais super intéressante. Il me faudra certainement plus d'un post pour résumer où j'en suis.

Et puis il y a cette impression que pour le moment beaucoup d'information du mooc concerne les outils et il me semble que ce n'est pas vraiment une priorité et qu'à ce niveau là j'ai déjà des outils (trop) nombreux (le problème est plutôt de savoir comment s'en servir de façon optimale).

Cette semaine j'ai souhaité me centrer sur le PLE et plus précisément sur ce qu'est un PLE, un RPE, une communauté de pratique... bref différencier les uns des autres. Puis dans la mesure du possible analyser mes perspectives en la matière (qu'est ce que j'ai déjà, qu'est ce que j'en fait, dans quel but...). Et là, je me suis rendue compte qu'un PLE j'en ai déjà un, même si je ne l'ai jamais appelé comme ça, et les problèmes que je rencontre au moment de mettre tout ça au clair sont surtout des questions méthodologique. En effet, j'utilise de nombreux outils, j'effectue une veille sur plusieurs sujets, j'interagis avec différentes personnes, mais surtout différentes communautés, notamment différentes communautés linguistiques, et puis je n'ai rien ordonné, clarifié et pas ciblé les différents objectifs que je peux avoir et donc pas les différentes ressources, ni les différents outils dont je vais me servir pour communiquer quoi/àqui/ quand...

En fait mon PLE c'est un peu un grand bazar, rien de compartimenté.

Après quelques temps de réflexions, il est temps de tout passer au clair. Par contre, je ne vais rien inventer. En effet, dans toutes les lectures que j'ai faites, il y en a qui résument tout ou partie de mes pensées. D'autres y correspondraient bien une fois reprises. Je vais donc simplement les reprendre et les remanier (puis que c'est un peu le principe, je prend, j'adapte, je rediffuse...).

Et surtout tâcher de répondre à :

• Quels sont les différents sujets qui m 'intéressent ? 
• Quels sont mes différents objectifs ? Les différentes fonctions que je souhaite pour mon PLE ? 
• Quels sont les ressources et où se situent-elles ? 
• Comment je vais communiquer, avec qui et par quels moyens concrets ? 
• Que faire avec les différentes communautés et notamment professionnelles et linguistiques qui m'entourent ? 

Photo: Grand Bazaar (Kapali Carsi), Istanbul, Turkey

L'impression de tourbillon et puis...

En quelques jours il y a beaucoup de choses, les gens, les attentes au sein d'ITyPA, l'impression de tourbillon et puis un ray de lumière...

On nous demandais il y a une semaine quelles étaient nos attentes vis-à-vis du MOOC
Il était alors difficile de répondre. En effet, le ressenti qu'on peut avoir au début est assez complexe :

• la noyade : le flot de messages et d'infos est trop important. Cela n'a pas été un problème particulier pour moi, l'habitude aidant, mais bon, il y aura quand même eu une impression de perte, de partir dans tous les sens. Surtout d'aller d'une info à l'autre en subissant ou se laissant porter plus que en se dirigeant au sein d'un flux. 
• Les inconnus : les gens qui sont sut le mooc sont de parfaits inconnus, il est souvent difficile de savoir qui est de quel profil, de differencier les notes d'humour de celles qui n'en sont pas... Une impression qui vient se rajouter à celle de la profusion d'infos. 
• La difficulté à communiquer : en effet j'ai eu beaucoup d'interractions nouvelles et c'est super positif, mais il y a tellement de monde, il est difficile de définir un réseau pour le moment (que ce soit par affinités, profession, …) cça viendra certainement plus tard. 
• L'absence de but précis : pour le moment peu de gens doivent avoir définit un but précis à leur participation au mooc, moi comprise. Un des objectifs est celui fixée par le mooc lui-même mais c'est quand même très vaste. 

En gros rien de particulier, ou nouveau, ou qui n'ait déjà été dit...

Par contre, il y a dans ce mooc quelque chose d'assez excitant. Surtout le fait d'avoir cet environnement tout neuf pour moi et la certitude que je vais en tirer beaucoup. Dans mon projet, mes relations, … En effet, professionnellement parlant je n'ai jamais évolué jusqu'à présent dans un environnement si vaste dans tous les sens du terme. Et je n'ai certainement pas parlé de mes objectifs/aptitudes personnels/ professionnels si clairement (bien qu'il faille encore préciser, mais bon... ) et surtout sans complexes ; une communauté vaste et surtout pas composée de gens qui soient plus ou moins des connaissances y est certainement pour quelque chose.
Pour ce qui est de mes attentes du mooc, elle n'ont pas vraiment changées depuis le premier post de ce blog. Par contre, j'ai pris conscience que mon plus grand challenge ne sera pas réellement de connaître les outils internet et la façon de s'en servir, mais bien (comme je le pressentais) de les utiliser avec une certaine cohérence : j'ai des comptes un peu partout, parfois sur des applis similaires, parfois avec les mêmes contenus ou des doublons, certains ouverts par pure curiosité, d'autres par besoin ponctuel... Les conséquences par exemple en matière de veille sont importantes : impression d'être submergée d'infos tout en passant à côté de celles qui sont importantes et même la sensation de ne pas chercher vraiment ce qu'il me faudrait.
Donc mon objectif lors des prochains jours sera de définir ce que j'attends de mon PLE, d'identifier les besoins, les fonctions qu'il doit remplir.... Mais bon, il paraît qu'on est un peu là pour ça !!

Photo: Touch the light

Semaine 1- Mission: comprendre où l'on est.

Après une première semaine de butinage et de lectures diverses dans le cadre du MOOC ITYPA  vient l'heure de rédiger un premier post résumant ce qu'est un MOOC d'une part et d'autre part ce qu'est plus particulièrement le MOOC Itypa.

A dire vrai, je suis loin de partir de zéro puisque j'ai pu lire les premiers billets de certains autres membres, mais que j'ai aussi pu voir et revoir de nombreuses ressources explicatives.

Côté ressources, j'ai ramené les plus significatives, celles qui m'ont le plus éclairées ou marquées sur une entrée sur Storify ici (histoire d'ordonner un peu mes idées). Et puis il y a tous les écrits que ce soit sur twitter ou sur les blogs ; parmi ceux ci certains sont très clairs :

• Itypa 
• Ossaro 
• Itypa, c'est quoi
• Le mooc connectiviste, l'art du minimalisme 

… et bien d'autres que je n'ai pas archivées, trouvées ici et là avec chacune un point de vue, un éclairage particulier.

Définition d'un mooc.
Ce que je retiens de la définition d'un MOOC hors mis la définition de wikipédia

• Un MOOC est une session d'apprentissage ouverte à tous, sans limitation de participants (ni dans le profil, ni les objectifs, ni le nombre) 
• Il existe différents types de MOOC : les C-Mooc (dont le contenu est apporté par les participants) et les X-Mooc (dont le contenu est défini à l'avance), qui se différencient notamment par le modèle économique qu'ils adoptent. 
• Le Mooc est quelque chose de nouveau sous sa forme actuelle, par l'utilisation des nouvelles technologies mais son principe ne l'est pas (de tous temps ont eu lieu des échanges et enrichissements mutuels, des réseaux de personnes qui échangent des informations, bref des connexions et réseaux physiques et géographiquement situés, à défaut d'être sur un réseau) 
• Internet, par le biais par exemple d'un mooc, permet l'établissement de réseaux plus larges, non physiquement situés et qui sont en perpétuelle évolution ; ainsi les connexions et réseaux deviennent illimitées, les apprentissages possibles dans des formes multiples. 
• Ce qui compte aujourd'hui, plus que l'information elle-même, ce sont les ressources (sous toutes leurs formes), les connexions qui permettent à chaque individu d'accéder à l'info qui lui permettra de développer son propre projet. 
• La pédagogie que supposent un Mooc est différente des pédagogies classiques ou traditionnelles, dans le sens où l'enseignement/apprentissage ne se fait plus de façon verticale, mais où elle à lieu de façon multi-directionnelle, multi-expérimentale et multi-objectifs. 
• On dira donc que l'enrichissement est mutuel et perpétuel : je fais, je diffuse, je reprend, je copie, j'enrichie, je modifie et je rediffuse... 
• Les curriculums sont ainsi ouverts et personnalisables à l'infini. Chaque personne, chaque projet devient alors un curriculum du cours à part entière. 
• Il n'y aura pas dans le mooc de contenu diffusé et à assimiler pour tous. Un minimum d'informations et d'instructions sera donnée avec lesquelles le participant se dirigera. La majeure partie des contenus et des ressources seront celles utilisées et créées par le participant. 

Qu'est ce que Itypa ?

• Itypa est un C-Mooc (le contenu est construit par les participants eux-mêmes) 
• C'est le premier Mooc francophone. 
• Itypa est un mooc ayant pour objet la définition par les participants de leur propre PLE (Environnement d'apprentissage personnel, espace dans lequel le participant crée son chemin d'apprentissage selon son but personnel). 
• Donc un mooc au cours duquel les participants pourront échanger sur les méthodologies et des outils internet pour arriver à mettre en place leur PLE mais aussi mèneront leur propre réflexion, établir leur propre stratégie, la concrétiseront. 
• Un PLE est un espace personnel, en fonction de soi-même, c'est du savoir vu à travers mon prisme personnel. A al difference d'une communauté (qui peut faire partie du PLE) dans laquelle des personnes partagent des buts et intérêts communs. Dans mon PLE je partage certains points avec une/ des communauté(s) mais il existe tout le reste qui m'est propre. 

La participation au Mooc se définie en 5 étapes :

• S'orienter dans le Mooc, dans le flux d'infos et de réseaux. 
• S'affirmer, se définir dans le cours, par rapport à ses aspirations, ses objectifs. 
• Réseauter, établir des relations avec les ressources (infos ou personnes) pertinentes. 
• Se regrouper, choisir des personnes avec qui travailler, pour qui travailler. 
• Objectiver, réaliser la tâche que l'on s'est fixée. (Attention: La notion de succès aussi a changé. Elle est totalement subjective et relative : chacun définit son objectif... )

« Participer à un mooc, c'est défier la procastination » 

Cette citation de Dave Cormier m'a plu et je m'y suis un peu reconnue. En effet, entrer dans un tel cours c'est aussi se lancer un défi personnel, c'est sortir de la masse, c'est être un individu au sein d'un groupe, avoir à la fois une existence collective et individuelle.

Premier post

Et voilà!!
Je viens de créer un blog perso dans le cadre du MOOC #ITyPA!
Et voici le premier post!

J'ai choisi blogspot par facilité. En effet cette plateforme me parait pratique, d'une part parce que j'y ai déjà un blog et d'autre part parce qu'il demande un minimum de connaissances et de compétences, en gros: pas besoin d'être programmeur pour avoir sa page sur blogspot. Pour le moment je n'ai pas travaillé l'interface, je le ferai au fur et à mesure et le compléterai (liens, profils des réseaux sociaux et autre widgets). En plus, je pense que l'apparence est moins importante que les infos qu'on y publie. Mais bon, pour le moment ça me parait joli et suffisant, non?
Je n'ai pour le moment pas eu le temps de travailler sur la première seance, ce ne sera donc pas un post de réflexion mais plutôt un post de présentation en bonne et due forme.

Pour les présentations, je vais essayer d'être brève.

Je suis responsable de formation et enseignante de/en langue basque aux adultes dans une structure associative et travaille sur Bayonne dont vous trouverez les infos ici; je suis amenée à remplir plusieurs types de missions: cours, ingénierie de formation, plan de formation,... et parfois travailler avec d'autres structures en tant que collaboratrice ou consultante.
Eternelle autodidacte et dispersée! Je passe beaucoup de temps sur internet et en tire la plupart de mes connaissances.
Je suis surtout intéressée par l'enseignement des langues et les expériences enrichissantes à partager. Etant jeune maman de 2 petits et actuellement en congés, j'espére pouvoir suivre l'expérience jusqu'au bout... sans vraiment mesurer dans quoi je me lance, mais bon... on verra bien, il y aura toujours quelques enseignements tirés de là!!
Pour le moment j'ai un blog personnel (non-professionnel) en langue basque (publier dans cette langue et interagir avec cette communauté me semble primordial)... je vais maintenant en avoir un en français aussi même si c'est temporaire.

A!! Oui!! Je tiens dès maintenant à préciser que je travaille et vis en langue basque et que j'ai un peu perdu l'habitude de m'exprimer et surtout d'écrire en français, je vous demanderai donc de bien vouloir excuser l'expression et surtout toutes les fautes... :(

Pourquoi le mooc?
Je me suis inscrite à ce mooc pour plusieurs raisons.
D'abord pour l'expérience elle-même: tout le monde parle de mooc, quoi de mieux que de participer à l'un d'entre eux pour en avoir une idée plus précise? Etant très curieuse par nature, il était naturel pour moi de me lancer dans l'expérience. L'intétêt est aussi celui de connaitre d'autre personne ayant les même activités ou centres d'intérêts que moi, d'élargir un peu mon horizon...
Internet et les réseaux sociaux ont changé ma vie, personnellement et professionnellement parlant, mais j'ai souvent l'impression qu'il y a dans mon cas une partie que je subis, plus que celle que je contrôle, maitrise.

Pour quoi le mooc?
Mes objectifs et intérêts sont nombreux: élaborer mon propre PLE, mettre en place une veille efficace et cohérente, par dessus tout continuer à apprendre, connaitre des gens, partager... Bref j'espère beaucoup mais surtout un peu de tout... Encore que pour apprendre quelque chose sur internet, il faut savoir s'y prendre: être organisée, efficace... bref pas dispersée et dispersable et bordélique non plus... Il faudra éventuellement que je revois la partie objectifs, c'est toujours la partie que je précise le moins, éternel point faible.

Voilà! Donc à très bientôt pour la suite de l'aventure.